Le Pacte mondial sur les migrations de l'ONU. présenté comme juridiquement « non contraignant », n'en relève pas moins d'une logique de promotion des migrations. De nombreux pays refusent d'ailleurs de le signer, dont la Suisse ou l'Australie… Alors même qu'il n'y a jamais eu autant d'immigrés présents sur notre sol et que le nombre de titres de séjours délivrés par la France connaît un record depuis 43 ans, ce texte vise notamment à « développer et diversifier les filières de migration », « faciliter l'accès aux procédures de regroupement familial des migrants » et « renforcer les systèmes de prestation de services accessibles aux migrants ».
Le Pacte sur les migrations propose aussi de restreindre la mise en rétention des immigrés illégaux « en veillant à ce que celle-ci ne soit utilisée qu'en dernier recours». Enfin, il relève d'une logique multiculturaliste, contraire au modèle républicain français, en promouvant notamment « le respect mutuel des cultures, des traditions et des coutumes entre les communautés d'accueil et les migrants ». Nous sommes persuadés que c'est aux étrangers accueillis en France d'épouser la culture française et pas à la France de s'adapter aux cultures d'origine !
Surtout, c'est aux Français de décider qui entre en France. Depuis des années, l'immigration de masse que connaît la France est soustraite à la délibération démocratique. « Les Républicains » ont présenté en avril 2018 des propositions fortes, pour que la France sorte de l'immigration de masse, notamment en instaurant des plafonds d'immigration votés annuellement par le Parlement, en supprimant le droit du sol pour les immigrés illégaux, en conditionnant l'accès des étrangers aux prestations sociales à 3 ans de cotisations et en restreignant l'immigration familiale. Nous réaffirmons clairement qu'il n'y a pas de droit de l'homme à immigrer dans le pays de son choix.
«Les Républicains » invitent donc le président de la République à faire preuve de responsabilité, comme d'autres chefs d'Etat, en refusant de signer ce pacte. Chaque peuple a le droit de décider souverainement qui il souhaite accueillir.